Concert de Steve Shehan et Nabil Othmani à Lyon le 27 mars dernier avec Vladiswar Nadishana, Peter Herbert et Ibrahim Maalouf.
Encore une version sublime de "Neq areq qem hijazad" avec une très belle introduction au hang en solo par Steve Shehan, et une fine improvisation brodée autour du thème par le grand trompettiste Ibrahim Maalouf ! Un morceau à retrouver sur l'album Awalin (Naïve) évidemment.
Juste un morceau filmé en live sur France Inter ce jeudi 11 mars, mais quel superbe morceau ! Steve Shehan et Nabil Othmani interprètent "Neq areq qem hijazad", tiré de leur album Awalin. Ils sont accompagnés à la flûte par Vladiswar Nadishana.
Filmé par Eliane Marchesi
Steve Shehan et Nabil Othmani seront en concert vendredi 19 mars au New Morning à Paris. Avec Vladiswar Nadishana mais aussi Hervé Bouffartigues (claviers) et Charles Lucas (basse).
Le New Morning à Paris accueillera le 19 mars 2010 Steve Shehan et Nabil Othmani, coauteurs du très bel album Awalin (Naïve), sorti en novembre dernier.
Ce concert sera l'occasion pour ces deux complices en musique de recevoir, outre leur fidèle ami sibérien Vladiswar Nadishana, également présent sur l'album, quelques invités surprise.
Nabil Othmani, Steve Shehan et Vladiswar Nadishana seront auparavant sur France inter le 11 mars dans l'émission "Le Fou du roi".
Le trio sera également à Langueux le 18 mars, et en résidence à l'Opéra de Lyon du 22 au 27 mars avec en guest Armin Metz, Ibrahim Maalouf et Peter Herbert !
Pour découvrir en direct quelques uns des titres du dernier album de Steve Shehan "Awalin", rendez-vous à Paris à la Maison de la radio ce mercredi 25 novembre.
Steve est en effet l'un des invités de l'émission Le pont des artistes, qui sera enregistrée ce mercredi, avant diffusion samedi prochain à 20 h sur les ondes de France Inter.
Nabil Othmani, son complice dans "Awalin", ne sera pas malheureusement pas là. La faute dit-on cette fois à la compagnie aérienne algérienne nationale, qui n'avait plus de places disponibles...
On va dire que ça change des problèmes récurrents de visa, mais le résultat hélas est le même.
Steve Shehan ne sera cependant pas tout seul sur la scène du studio de Radio France. Il sera accompagné par le stupéfiant multi-instrumentiste d'origine sibérienne Vladiswar Nadishana, invité sur "Awalin".
Ces deux-là ont déjà régalé le public d'un duo plus qu'étonnant, à voir et à revoir ici.
Enregistrement de l'émission Le Pont des artistes, avec Steve Shehan, à partir de 19h30, il est recommandé d'arriver une heure plus tôt. C'est gratuit.
Un à deux titres du nouvel album de Steve Shehan et Nabil Othmani, "Awalin", passeront tous les jours du 16 au 30 novembre en sélection sur FIP accompagnés d'une chronique de l'album.
Certes, FIP n'a aucune fréquence en région Centre, même pas Orléans ou Tours, ce qui est un pur scandale...
Heureusement, on peut écouter cette station de radio en streaming sur Internet :
http://www.tv-radio.com/station/fip_mp3/fip_mp3-128k.m3u
Valable partout, sauf en voiture !
N'oubliez pas non plus l'émission "Le pont des artistes" de France Inter, enregistrée en public à la Maison de la radio à Paris le 25 novembre prochain.
Steve Shehan et Nabil Othmani, accompagnés par l'étonnant musicien sibérien Vladiswar Nadishana, joueront en direct quatre titres de l'album "Awalin". Rendez-vous à 18 h studio 105, enregistrement à 19 h 30.
Et diffusion de l'émission samedi 28 novembre à 20 h, sur l'antenne de France Inter. Dans votre poste de radio (même en voiture partout en France pour celle-ci !), ou sur Internet, en podcast pendant 7 jours :
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/pontdesartistes/
Le nouvel album de Steve Shehan est disponible à compter de ce 3 novembre dans les bacs.
"Awalin" (Naïve), est en réalité l'album d'un duo comme l'indique avec justesse la pochette du CD, celui formé par Steve Shehan et Nabil Othmani.
Nabil Othmani est un musicien touareg, originaire de l'oasis de Djanet, située à l'extrême sud-est de l'Algérie. Son premier instrument fut la guitare, mais il apprit le luth (oud) aussi, en cachette de son père au début, car celui-ci en était un joueur réputé.
Nabil Othmani a également une très jolie voix, douce et claire, qui participe pour beaucoup au charme de cet album, "Awalin", "ma parole" en langue touarègue, qu'il a contribué à composer avec Steve Shehan.
Bien sûr, Nabil Othmani est aussi le fils du grand poète et musicien touareg Baly Othmani, trop tôt disparu.
Véritable frère de coeur de Steve Shehan (comme le raconte magnifiquement le CD/DVD "Assikel"), Baly fut sur toutes les scènes d'Afrique et du monde un combattant pacifique, le combattant de la langue touarègue, menacée de disparition sous la pression arabophone.
"Awalin" poursuit ce combat. Avec deux combattants proposant un de ces délicieux paradoxes que seul l'art permet : tenter le sauvetage d'une identité culturelle en métissant les influences de dizaines d'autres.
D'un morceau à l'autre, Steve Shehan et Nabil Othmani entrecroisent les fils sans souci de leurs origines, mais avec un très grand soin de l'harmonie, guidés par un sens partagé de la couleur juste : le dobro et le doudouk, la guitare folk et le hang, l'orgue de cristal et le oud trouvent leur place dans ce tissage multicolore sans effet tape-à-l'oeil.
Au contraire "Awalin" coule-t-il dans l'oreille comme le chant d'une source aux reflets chatoyants, alternant vivacité de la jeunesse et sérénité de l'expérience, sans qu'on puisse forcément distribuer ces rôles de manière exclusive à l'un ou l'autre !
Car on l'entend bien aussi, au fil de ces chansons aux accents mystérieux : le voyageur au long cours a trouvé dans ce dialogue inespéré un nouvel élan créatif tous azimuts, quand le jeune touareg, puisant au fond de son coeur les ressources de la poésie paternelle, s'est ancré dans l'authenticité de sa culture.
Pour Steve Shehan, pour Nabil Othmani, "Awalin" ma parole, est aussi un album plein de promesses ! Qui s'en plaindra ?
On savait qu'il nous tramait quelque chose, Steve Shehan, et depuis qu'on l'avait rencontré et interviewé à La Chesnaie en août 2008, on savait même qu'il le tramait avec Nabil Othmani, fils de Baly.
C'est prêt ! Le fruit de cette très belle collaboration artistique et fraternelle s'appelle "Awalin", un album à paraître sous le label Naïve le 3 novembre prochain.
Outre Nabil Othmani, un troisième lascar apporte sa patte à cet album de Steve Shehan, c'est le Sibérien multi-instrumentiste Vladiswar Nadishana.... et c'est une sacrée patte !
On aura évidemment l'occasion d'en reparler, mais pour commencer, voici le clip de présentation : les fans reconnaîtront un montage différent d'images déjà vues dans le film "Assikel", de très belles images signées Thibaut Castan, un jeune réalisateur de talent.
Je sais que vous savez que Thibaut Castan est le réalisateur de "Baldamore", le DVD du Hadouk trio.
Eh bien, une bonne nouvelle n'allant jamais seule, je vous livre un vrai scoop : la sortie en mars 2010 d'un nouvel album des magiciens Steve Shehan, Didier Malherbe et Loy Erlich, du Hadouk trio ! Si, si, si...
Allez, le clip d'Awalin, pour commencer.
Ca fait bien longtemps qu'il n'y a pas eu de billet sur ce blog, mais ça fait bien longtemps aussi que les informations concernant Steve Shehan sont au point mort : le site internet comme la newsletter n'ont pas bougé depuis l'automne.
On va supposer qu'il s'agit d'une période d'intense création, pour mieux nous émerveiller plus tard !
En attendant le réveil de Steve, j'avais envie de faire partager, aux rares lecteurs de ce blog, un nouveau coup de coeur, d'un univers proche de Hadouk trio : le dernier album du contrebassiste israélien Avishai Cohen, "Aurora".
A son trio de jazz habituel (Itamar Douari aux percussions, Shai Maestro au piano) il a adjoint une chanteuse Karen Malka, et un joueur de oud, Amos Hoffman. Quant aux compositions d'Avishai Cohen, elles intègrent des influences orientales à la pulsation jazz, et l'ensemble donne une musique envoûtante, et chargée d'émotions.
A noter qu'Avishai Cohen avait déjà choisi au sein de son trio de jazz un percussionniste,Itamar Douari, plutôt qu'un batteur occidental. Et déjà, la couleur était différente. D'autant que pour avoir vu le quintet sur scène au festival de jazz d'Orléans vendredi dernier, je peux vous dire que ce jeune percu est un très grand !
A écouter là :
Cette troisième et dernière partie de l'interview de Steve Shehan à propos de Christian Vander, Magma et Offering nécessite un petit éclairage prélable, pour les lecteurs qui ne sont pas familiers de ce contexte.
A l'initiative d'un grand fan de Magma, des musiciens de tous horizons, dont Steve Shehan, avaient été sollicités en 2006 pour participer à un album hommage, où chacun proposerait "sa" relecture de la musique de Christian Vander.
L'album "Hamtaï" est sorti en décembre 2007, après de longues péripéties, sur le label Welcome.
L'initiative s'est prolongée avec la réalisation d'un second album, "Hür", comprenant à la fois de nouveaux participants et des participants du premier album, comme Steve. Disponible depuis hier (just in time !), le label est désormais Soleil Zeuhl.
Vous en savez désormais autant que moi, le jour où j'ai posé cette innocente question à Steve...
MDK "Hortz für dehn stekehn west" en écoute sur Deezer
lpb : Tu avais participé à l'album en hommage à Christian Vander, "Hamtaï", il y a un an, avec une reprise de Mekanik Destruktïv Kömmandöh (1) en solo.
Pour l'album "Hür", sur le point de sortir, tu as de nouveau choisi MDK, mais cette fois avec un partenaire de choix en la personne de Klaus Blasquiz (2). Tu peux nous dire quelques mots de tes liens avec Klaus ?
Steve Shehan : "Hamtaï", oui j'ai fait une vision, ma vision d’un titre de MDK sur cet album.
Mon ire, mon courroux quant à cet album n’est encore pas apaisé, nous avons été traités minablement sur cette production généreuse de notre part à tous, et la façon dont cet album a été sorti, pressé est scandaleuse, sans parler du fait que l’on m’en a minablement "’offert’" un en catimini, merci de personne, album inexistant, minable, Christian, Magma valaient mieux que cela.
J’espère que le nouvel album aura un destin plus élégant, et effectivement nous avons Klaus et moi pris beaucoup de plaisir à rêver d’une vision "balinaise" de MDK, dont acte.
J’aime beaucoup Klaus, personnage génial, fin,tellement habité par la musique, un immense pro de la musique, du son, toujours prêt à chercher, inventer et puis dans Magma quelle voix !!!! J’oubliais les percus, oui Klaus est un fin et excellent percu, il n'y a qu'à écouter Magma pour s'en rendre compte.
lpb : Magma fête ses 40 ans cette année, avec une tournée qui débutera au Casino de Paris du 12 au 14 février. Que leur souhaites-tu pour cet anniversaire ?
Steve Shehan : Ce que je souhaite pour Magma ? A part une reconnaissance ante mortem du talent de Christian et de ses proches ? Que cet esprit “zeuhl” perdure, qu’il inspire de nouvelles générations, c’est ce qui se passe et cela me réjouit, alors que reste t-il à souhaiter ? Que leur 20 ans soient magiquement réussis et fêtés.
Steve Shehan, jan. 09
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(1) Sorti en 1973, affectueusement surnommé MDK par des générations de fans, album sans doute le plus connu du groupe.
(2) Premier chanteur de Magma, de 1969 à 1980.
Mille mercis à Steve Shehan pour sa disponibilité, sa gentillesse, et sa franchise.
Dans le paysage musical ô combien varié de Steve Shehan, Magma et Christian Vander sont comme une sorte de jardin secret : toujours là, mais discrètement.
A l'occasion des 40 ans de Magma, Steve a bien voulu répondre à quelques questions sur ses relations avec le groupe mythique de la musique zeuhl. Dans la première partie de cette interview se nichait déjà un scoop : l'appartenance de Steve Shehan au club ultra-fermé des bassistes de Christian Vander.
Voici la seconde partie de l'interview.
lpb : Quel est ton album préféré ?
Steve Shehan : L'album préféré ? "Tristan et Iseult", "1001 centigrades" (1), "Köhntarkösz", mais je me souviens de ma jubilation à chaque fois que j'entendais les premières notes de Kobaïa (2).
lpb : Penses-tu avoir été influencé artistiquement par cette musique ?
Steve Shehan : oui il y a quelque part en moi une influence magmaienne, je dirais dans les tensions harmoniques et aussi dans l’approche bassistique. Mon batteur "déclencheur , référence a été Elvin Jones, donc évidemment, il y a une parenté avec Christian, ensuite Tony Williams, là encore la parenté est évidente, Christian est dans cette famille, cette lignée phénoménale, d’animalité, de finesse, de risque et de fièvre.
lpb : En tant que percussionniste, comment ressens-tu le jeu de batterie de Christian Vander ?
Steve Shehan : L’inventivité aérienne dejà sur "1001 centigrades" ou "Kobaïa" en terme de batterie est tellement avant-gardiste, tellement riche et intelligente, qu’aujourd’hui encore je l’écoute admirativement, attentivement car toujours l’approche de Christian provoque et inspire n’importe quel rythmicien.
lpb : Quel regard portes-tu sur la période Offering, plus jazz et accoustique, où Christian Vander délaisse la batterie pour le chant ?
Steve Shehan : Offering a sans doute été une période déterminante chez Christian. Certes le chant, oser chanter l'extase comme Christian le faisait, surprenait et déroutait au départ. Mais je dois dire qu'au sein de cette formation, sa voix, sa musique me portaient. La batterie n'était pas délaissée et ses solos n'en étaient que plus charismatiques. Le reste était "battu" par François Laizeaux, c'est-à-dire élégamment et intelligemment, d'où mon plaisir. (à suivre)
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(1) "Tristan et Iseult", bande-annonce d'un film à la diffusion confidentielle, est aujourd'hui répertorié dans la discographie de Magma sous le nom de "Wurdah Itah".
"1001 ° centigrades", enregistré en 1971, porte désormais le titre de "Magma 2".
(2) "Kobaïa", titre du premier album du groupe, est "l'hymne de Magma" selon Klaus Blasquiz. Il est encore joué sur scène, en rappel de certains concerts notamment.
